Le torchon brûle plus que jamais entre les deux principaux partis de l'opposition en Guinée. Les rivalités politiques entre l'Union des Forces Démocratiques de Guinée et l'Union des Forces Républicaines cèdent désormais la place aux affrontements flagrants et insensés. Les derniers accrochages entre les militants du Chef de fil de l'opposition et ceux du Haut Représentant du Chef de l'État ont été particulièrement violents. La scène a lieu le samedi, 11 Mars 2017 dans la commune de Matam.
Ces violences inouïes ont conduit à la blessure d'entre 6 à 8 personnes et des dégâts matériels.
Mais, quelles raisons expliquent cette montée vertigineuse des tensions entre les deux partis ténors de l'opposition Républicaine ? Voici, la principale question à laquelle il faut apporter une réponse ou du moins, des tentatives de réponse.
En effet, l'Alliance Cellou Président peaufinée autour du leader de l'UFDG pour le deuxième tour de l'élection présidentielle de 2010 était principalement tenue par les partis dirigés par Cellou Dalein Diallo et Sidya Touré. Puisque que les alliances politiques en Guinée donnent toujours lieu à des déchirures, l'amitié politique entre les deux opposants n'aura duré que peu.
En 2013 déjà, le divorce était perceptible quand l'idée de présenter une liste commune aux élections législatives sera émise;
En 2015, le faussé commence à se creuser lorsqu'il sera question d'une candidature unique de l'opposition contre Alpha Condé pour opérer l'alternance. Problème de leadership: Qui de Cellou et Sidya devrait être investi candidat de cette coalition ? De véritables discussions n'ont même pas été réellement engagé pour aboutir à quoique ce soit. Dans le même sillage, à l'approche du scrutin présidentiel de la même année (11 Octobre), la position de l'UFR était sans appel quand ses responsables vont déclarer que leur parti n'est pas un allié éternel de l'UFDG.
En 2016, les partis autrefois alliés se mettent clairement à couteau tiré suite à la nomination du leader de l'UFR, Sidya Touré, au poste de Haut Représentant du Chef de l'État. Ensuite, en Octobre de la même année, les relations entre les deux formations politiques s'endurcirent de plus bel, notamment sur l'accord politique du 12 Octobre désormais Code électoral adopté par l'Assemblée Nationale. C'était donc parti pour les attaques et contre-attaques par médias interposés.
Et en 2017, l'UFDG opte pour des assemblées hebdomadaires tournantes dans les communes de Conakry, de quoi redouter des accrochages entre les militants de ce parti et ceux d'autres formations. C'était donc pour leur assemblée hebdomadaire du 11 Mars que les militants de la seconde force politique du pays se sont retrouvés à Matam, précisément au carrefour Gabon, à environ quelques mètres du siège de l'UFR.
Des observateurs estiment que seule la commune de Ratoma est réservée aux assemblées générales de l'UFDG et que délocalisées celles-ci jusqu'auprès des QG d'une autrea formation politique n'est assimilable qu'à une provocation. Ils précisent, par ailleurs, que deux manifestations politiques ne peuvent pas être organisées dans une même commune au même moment.
C'est vrai que tout oppose désormais l'Union des Forces Démocratiques de Guinée et l'Union des Forces Républicaines. Seule la justice, à nos yeux, doit trancher cette affaire pour palier à d'autres accrochages qui risquent d'être plus que chaotiques.
Ces violences inouïes ont conduit à la blessure d'entre 6 à 8 personnes et des dégâts matériels.
Mais, quelles raisons expliquent cette montée vertigineuse des tensions entre les deux partis ténors de l'opposition Républicaine ? Voici, la principale question à laquelle il faut apporter une réponse ou du moins, des tentatives de réponse.
En effet, l'Alliance Cellou Président peaufinée autour du leader de l'UFDG pour le deuxième tour de l'élection présidentielle de 2010 était principalement tenue par les partis dirigés par Cellou Dalein Diallo et Sidya Touré. Puisque que les alliances politiques en Guinée donnent toujours lieu à des déchirures, l'amitié politique entre les deux opposants n'aura duré que peu.
En 2013 déjà, le divorce était perceptible quand l'idée de présenter une liste commune aux élections législatives sera émise;
En 2015, le faussé commence à se creuser lorsqu'il sera question d'une candidature unique de l'opposition contre Alpha Condé pour opérer l'alternance. Problème de leadership: Qui de Cellou et Sidya devrait être investi candidat de cette coalition ? De véritables discussions n'ont même pas été réellement engagé pour aboutir à quoique ce soit. Dans le même sillage, à l'approche du scrutin présidentiel de la même année (11 Octobre), la position de l'UFR était sans appel quand ses responsables vont déclarer que leur parti n'est pas un allié éternel de l'UFDG.
En 2016, les partis autrefois alliés se mettent clairement à couteau tiré suite à la nomination du leader de l'UFR, Sidya Touré, au poste de Haut Représentant du Chef de l'État. Ensuite, en Octobre de la même année, les relations entre les deux formations politiques s'endurcirent de plus bel, notamment sur l'accord politique du 12 Octobre désormais Code électoral adopté par l'Assemblée Nationale. C'était donc parti pour les attaques et contre-attaques par médias interposés.
Et en 2017, l'UFDG opte pour des assemblées hebdomadaires tournantes dans les communes de Conakry, de quoi redouter des accrochages entre les militants de ce parti et ceux d'autres formations. C'était donc pour leur assemblée hebdomadaire du 11 Mars que les militants de la seconde force politique du pays se sont retrouvés à Matam, précisément au carrefour Gabon, à environ quelques mètres du siège de l'UFR.
Des observateurs estiment que seule la commune de Ratoma est réservée aux assemblées générales de l'UFDG et que délocalisées celles-ci jusqu'auprès des QG d'une autrea formation politique n'est assimilable qu'à une provocation. Ils précisent, par ailleurs, que deux manifestations politiques ne peuvent pas être organisées dans une même commune au même moment.
C'est vrai que tout oppose désormais l'Union des Forces Démocratiques de Guinée et l'Union des Forces Républicaines. Seule la justice, à nos yeux, doit trancher cette affaire pour palier à d'autres accrochages qui risquent d'être plus que chaotiques.
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