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Fini le temps des dinosaures du foot africain, la CAF a un nouveau Président.



Ahmad AHMAD est le tombeur d'Issa AYATOU. Le malgache réussi donc là où l'ivoirien, Jacques Anouma a échoué en 2012. Il devient par conséquent le Président de la Confédération Africaine de Football pour les quatre prochaines années. Ce sont les membres du congrès électif de l'instance continentale de Football qui l'ont élu ce jeudi, 16 Mars 2017 à Addis-Abeba (Ethiopie) à 34 voix contre 20 pour le Président sortant. Comme pour dire que le foot africain a besoin d'un souffle nouveau.
   La page AYATOU se tourne ainsi après 29 ans passés à la tête de l'instance dirigeante du football africain. Le camerounais, au poste depuis 1980 et malgré sa longévité aux affaires, n'était pas toujours rassasié puisqu'il briguait encore ce matin un huitième mandat à la tête de la CAF.
Mais est-ce un vote sanction ? En tout cas, c'est ainsi que nous nous le percevons, au regard de ce qu'on reproche au désormais Ex-président de la CAF. Voici nos griefs contre lui:
  - Sa longévité à la tête de la structure, sept mandats soit 29 ans et il en voulait encore, puisqu'il a brigué cette nouvelle mandature;
  - La modification des statuts de la CAF qu'il a opéré pour faire sauter le verrou sur la limite d'âge imposée aux dirigeants;
  - L'homme s'était aussi fait entouré par une garde rapprochée où les camerounais étaient trop nombreux, alors qu'il dirigeait une organisation à dimension continentale;
  - Les soupçons de corruption et de gabegies financières: des fonds alloués par la fédération internationale à " l'amélioration des infrastructures footballistiques du continent" qui n'arrivaient jamais à destination...
    Avec le désaveu de celui qu'on qualifiait jusqu'ici "Roi du foot africain", le continent africain dit "<<Adieux>> au plus grand dinosaure que son football ne connaîtra jamais.
                Cette élection d'Ahmad AHMAD apparaît aussi comme un message envoyé aux dinosaures de la politique africaine (Paul M'bia, Robert Mughabé...) démontrant clairement l'envi des africains d'opérer des changements réels au niveau de leurs institutions.

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