Je suis né il y a quelques décennies. Je suis, au moins deux fois, majeur. Malgré tout, ma famille veut, coute que coute, tout choisir pour moi : des choses les plus futiles aux choix les plus déterminants de ma vie. Si ce n’est mon père, c’est ma mère ou mes frères et sœurs qui remuent ciels et terre pour me dicter une conduite. Combien de fois il m’a été dit des phrases du genre : la fille avec laquelle je t’ai vue la dernière fois n’est pas de ton genre, quittes-la ; non, tu ne peux pas faire de la musique, notre famille n’est pas griotte ; j’ai attaché un cordon au bras de la fille de ton oncle qui vient de naitre, c’est elle que tu épouseras ; pas question que tu deviennes avocat, cherche un autre métier ; la manière dont tu étais habillé l’autre jour n’est pas digne de toi… ? On dirait que ces gens connaissent, mieux que moi-même, ce que j’aime et ce que je n’aime pas ; ce qui est bon pour moi et ce qui ne l’est pas. Mais, en fait, ils sont guidés par une vieille (donc une sacr...
Bienvenue dans mes délires ! Ici, je traite et maltraite l'actualité...